Lors d'une conférence de presse à Tokyo, le ministre de la Défense, Yasukazu Hamada, a toutefois expliqué que cette question n'était pas directement liée aux préparatifs nord-coréens. "Nous étudions cette question en permanence", a souligné le responsable.
Le 24 février, Pyongyang a dévoilé son intention de mettre sur orbite "un satellite de télécommunications expérimental", les experts occidentaux et japonais estimant que cela permettra simultanément le tir du plus puissant missile nord-coréen, le Taephodon-2.
Son modèle précédent, plus primitif, avait été testé en Corée du Nord en 1998. Le premier étage de ce missile avait survolé le territoire japonais avant de tomber au large du Pacifique.
Tokyo dispose de deux navires de guerre équipés d'un système américain de détection et de pointage, ainsi que de missiles sol-air SM-3 d'une portée élevée. Plusieurs batteries de missiles Patriot sont en outre déployées dans la partie centrale du Japon.