En février 2009, le premier adjoint au chef de l'Etat major principal de la Flotte, le vice-amiral Oleg Bourtsev a annoncé que la Russie disposait de 60 sous-marins de différents types afin de réaliser des missions dans l'océan. Sur ce total, une dizaine de sous-marins étaient des porte-missiles stratégiques, plus d'une trentaine des appareils nucléaires polyvalents et les autres des diesels et "à destination spéciale".
"Sur les 12 sous-marins stratégiques, le Dmitri Donskoï, rééquipé, relevant de la Flotte du Nord, est utilisé pour tester le nouveau missile naval Boulava. Six autres, appartenant à la même flotte, ont à leur bord des missiles Sineva et cinq encore font partie de la Flotte du Pacifique. Ces derniers sont en train d'être remplacés. Ce qui fait que près de huit sous-marins porte-missiles stratégiques sont aptes au combat", a expliqué l'expert.
De nouveaux sous-marins du projet 955 Borée sont appelés à remplacer les engins stratégiques de troisième génération, a poursuivi l'expert. Le Iouri Dolgorouki, le premier de cette série, subit des tests au sein de la Flotte du Nord, la mieux équipée des trois flottes russes (Baltique, du Nord et du Pacifique). Deux autres, l'Alexandre Nevski et le Vladimir Monomaque, sont encore en chantier.
La Flotte russe possède également neuf sous-marins nucléaires équipés de missiles de croisière anti-bâtiments Granit, dont cinq au plus sont aptes au combat. Parmi les engins nucléaires polyvalents, une vingtaine restent opérationnels, "dont 12 sont aptes au combat".
La Marine russe dispose également de sept sous-marins à "destination spéciale" dont les activités sont soumises à un secret absolu, selon l'expert. Elle compte en outre plus d'une vingtaine de sous-marins diesel et diesel-électriques du projet Varchavianka qui seront remplacés à terme par des engins du nouveau projet Lada.