Boulava: les services spéciaux enquêtent sur un éventuel sabotage

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Une enquête sera ouverte sur les causes de l'échec du dernier tir du missile balistique Boulava pour déterminer s'il y a eu sabotage soit en usine, soit lors de l'assemblage du missile, a annoncé vendredi à RIA Novosti une source auprès des services spéciaux russes.
MOSCOU, 17 juillet - RIA Novosti. Une enquête sera ouverte sur les causes de l'échec du dernier tir du missile balistique Boulava pour déterminer s'il y a eu sabotage soit en usine, soit lors de l'assemblage du missile, a annoncé vendredi à RIA Novosti une source auprès des services spéciaux russes.

Le 15 juillet un tir d'essai du missile intercontinental balistique naval Boulava s'est soldé par un échec, le missile s'étant autodétruit suite à une défaillance technique du premier étage.

"Une pièce défectueuse peut s'introduire dans le missile soit en l'absence de contrôle efficace de la qualité à l'usine de production, soit lors de l'assemblage de l'engin. Compte tenu de l'importance de la dotation des Forces stratégiques navales russes en missiles Boulava, les deux cas seront qualifiés comme acte de sabotage", a précisé l'interlocuteur de l'agence.

Conçu par l'Institut des technologies thermiques, le missile intercontinental R30 3M30 Boulava-30 (code OTAN SS-NX-30, dénomination internationale RSM-56) est un missile à propergol solide et à trois étages. D'une portée de 8.000 km, Boulava peut être équipé de dix ogives nucléaires hypersoniques de 100 à 150 kilotonnes à trajectoire indépendante.

Le missile Boulava-30 doit équiper le sous-marin stratégique modernisé Dmitri Donskoï (projet 941 de classe Akoula) et les sous-marins Iouri Dolgorouki, Alexandre Nevski, Vladimir Monomakh et d'autres submersibles de classe Boreï (projet 955). Au total, la Russie envisage de construire huit sous-marins nucléaires de ce type avant 2015.

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