Moscou dément vouloir fournir des ravitailleurs à l'US Air Force

© RIA Novosti . Aleksei Nikolskyi / Accéder à la base multimédiaLe PDG du consortium UAC Alexeï Fedorov
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Le russe Consortium aéronautique unifié (United Aircraft Corp. - UAC) n'a pas l'intention de soumissionner à l'appel d'offres pour la fourniture d'avions ravitailleurs à l'armée américaine ni de créer une coentreprise avec une société américaine à cet effet, a indiqué lundi un communiqué de l'UAC, citant le PDG du consortium Alexeï Fedorov.

Le russe Consortium aéronautique unifié (United Aircraft Corp. - UAC) n'a pas l'intention de soumissionner à l'appel d'offres pour la fourniture d'avions ravitailleurs à l'armée américaine ni de créer une coentreprise avec une société américaine à cet effet, a indiqué lundi un communiqué de l'UAC, citant le PDG du consortium Alexeï Fedorov.

"Le Consortium aéronautique unifié déclare que les informations diffusées par les médias au sujet de sa participation éventuelle à l'appel d'offres pour la fourniture d'avions ravitailleurs aux forces aériennes des Etats-Unis ne correspondent pas à la réalité",  lit-on dans le communiqué.

Les médias européens avaient antérieurement affirmé, se référant à l'avocat américain John Kirk (présenté comme le représentant de l'UAC aux Etats-Unis) que le géant aéronautique russe aurait annoncé son intention de prendre part au marché public prévoyant la livraison au Pentagone de 179 avions ravitailleurs pour un montant de 35 milliards de dollars.

"L'UAC n'envisage ni de soumissionner à cet appel d'offres ni de créer une coentreprise", a fait savoir M.Fedorov, ajoutant qu'il ne connaissait pas M.Kirkland.

Début mars 2009, le contrat de livraison de ravitailleurs aux forces aériennes américaines a été attribué au consortium réunissant la compagnie militaro-industrielle américaine Northrop Grumman Corp. et le groupe aérospatial européen  EADS. Leur rival, le groupe Boeing, a attaqué cette décision, déclarant que son offre était moins risqué et plus compétitive.

Le marché public a été annulé. Le 24 février, le Pentagone a lancé un nouvel appel d'offres. Cependant, le consortium Northrop Grumman/EADS a refusé d'y prendre part, affirmant que les nouvelles conditions d'adjudication privilégiaient Boeing.

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