START: le nouveau traité lie bouclier antimissile et armes stratégiques (général)

© RIA Novosti . Dmitri Astakhov / Accéder à la base multimédiaSTART: le nouveau traité
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Le nouveau Traité de réduction des armes stratégiques offensives (START) tient compte de la préoccupation de Moscou face à la mise en place d'un système américain de défense antimissile (ABM), a déclaré vendredi à RIA Novosti le chef d'état-major des Troupes de missiles stratégiques russes, le général Viktor Essine.

Le nouveau Traité de réduction des armes stratégiques offensives (START) tient compte de la préoccupation de Moscou face à la mise en place d'un système américain de défense antimissile (ABM), a déclaré vendredi à RIA Novosti le chef d'état-major des Troupes de missiles stratégiques russes, le général Viktor Essine.

Les présidents Dmitri Medvedev et Barack Obama ont signé jeudi à Prague le nouveau Traité de réduction et de limitation des armements stratégiques offensifs. Les parties ont convenu de réduire d'un tiers le nombre total de charges par rapport au traité analogue signé en 2002 à Moscou, en les portant à 1.500 pour chaque partie (contre 1.700 à 2.200 aux termes du traité de Moscou). S'agissant des vecteurs stratégiques, leur plafond sera abaissé de plus de deux fois: jusqu'à 800 unités.

"La décision de la Russie de dénoncer le traité si le développement du système ABM prend des proportions susceptibles de menacer sa sécurité nationale, traduit au plus haut degré la préoccupation de Moscou face au déploiement éventuel d'un bouclier antimissile américain", affirmé M.Essine.

"Dans l'idéal, il aurait fallu négocier ces deux facteurs parallèlement. C'est précisément ainsi que les parties ont procédé autrefois lorsqu'elles ont conclu les traités précédents sur les armements stratégiques et les systèmes de défense antimissile", a-t-il rappelé.

Cependant, estime le général, le bouclier antimissile actuel ne met pas en danger les potentialités de dissuasion russes, car les Etats-Unis ne possèdent que 30 silos de lancement d'intercepteurs de missiles balistiques: 26 en Alaska et quatre en Californie.

"Les anti-missiles Patriot et Aegis, que Washington envisage de déployer en Pologne et en Roumanie, ne peuvent intercepter que les missiles à courte et à moyenne portée. Ces derniers ne sont plus en service dans les forces armées russes", a conclu M.Essine.

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