Le réchauffement climatique actuel n'est pas lié à l'influence de l'homme

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Le réchauffement climatique n'est pas lié aux émissions nocives de l'homme: il est principalement généré par le dégagement d'énergie que produit le changement de vitesse de rotation de la Terre.

Question : Le réchauffement climatique global existe-t-il vraiment? Présente-t-il un danger ? De quoi l'homme est-il coupable dans ce phénomène ?

Réponse : Les changements cycliques, notamment climatiques, se sont produits, se produisent et continueront à se produire. Peut-on identifier les changements actuels à un processus passé ? Non, car durant chaque période, tous les processus se déroulent de façon légèrement différente
 
C'est pourquoi l'influence humaine qui existe effectivement, est naturelle. Elle s'inscrit dans le processus cyclique de réchauffement global, mais ne modifie pas son principe. Lorsqu'on dit que le climat est une conséquence du bilan énergétique général de la planète, je suis d'accord car l'énergie joue un rôle déterminant. Mais, curieusement, les climatologues ne prennent en considération que le bilan calorifique de la planète. Autrement dit, ils ne prennent en compte que l'influence du rayonnement solaire ou de son absence en relation à l'effet de serre.

En réalité, il existe une puissante force énergétique liée au changement de vitesse de rotation terrestre. En ce moment, on assiste à un ralentissement de cette vitesse de rotation. Même s'il est insignifiant, environ une seconde en quelques années,  l’énergie immense qui se dégage dépasse celle générée par toutes les centrales électriques du monde. C'est pourquoi nous estimons que le changement climatique actuel est lié non pas à des facteurs anthropiques, ou aux émissions dues à l'homme, mais qu'il est principalement provoqué par le dégagement d'énergie qui provient du changement de la vitesse de rotation de la Terre.

 

- Faut-il en déduire que l'homme ne peut et ne doit rien faire?

- Je ne le dirais pas ainsi. Premièrement, l'homme peut accroître ou réduire son influence. Cette influence représente un pourcentage minime des forces à l'oeuvre. Mais parfois, même un geste minime sur fond de changement critique peut provoquer une détente.
 
Les estimations présentées à notre demande par le Centre de calcul de l'Académie des sciences montrent que le seuil lors duquel l'environnement atteindra un point de non-retour pourrait se situer vers la fin du siècle, pas plus tôt. C'est pourquoi l'homme se doit d’étudier ce processus, mais j'ai toujours estimé qu'il ne fallait pas passer d'un extrême à l'autre (les uns affirment qu'il n'y a aucune influence, etc. et d'autres que l'on doit se plier entièrement aux exigences écologiques).

Ce n'est pas par hasard si à Rio de Janeiro, lors de l'examen du programme pour le troisième millénaire, une phrase très judicieuse a été prononcée: « L'économie sans écologie est une impasse et l'écologie sans économie est une voie qui ne mène nulle part ».  Je ne voudrais pas que nous nous retrouvions dans le néant.
 


- Peut-être faut-il dissocier ces deux notions ? Le changement climatique est une chose et l'écologie, plus précisément l'impact de l'activité humaine sur l'environnement, en est une autre.

- Je proposerais de revenir de nouveau à la notion d'écologie. Les points de vue à ce sujet abondent. Je considère comme juste le point de vue selon lequel l'influence existe mais est naturelle ou cosmique, plutôt qu'anthropique.

Le mot "écologie" provient du mot "ecos" : notre maison. C'est la science qui cherche à harmoniser les rapports au sein de notre maison, la science de l'harmonisation des rapports économiques, énergétiques, sociaux, technologiques, etc. Par conséquent, nous devons adopter aujourd'hui une approche générale : éco-énergo-économique. Seule cette approche nous permettra d’adopter une solution juste en vue de développer notre civilisation.

 

- Il est notoire que l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre change, on dit que 2012 sera une année de changements assez sérieux.

- Je n'aurais pas l’audace d'affirmer que c'est l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre qui entraînera une situation critique, qu'elle serait la cause de tout. Toutefois je suis certain que, selon tous les programmes cycliques, l'année 2012 marquera un tournant entre les crises mondiales passées et le début d'une nouvelle crise mondiale.

Durant le siècle dernier, de telles crises ont été rares. Ce fut la crise des années 1920 et du début des années 1930, que nous appelons la Grande Dépression. En réalité, c'était une crise mondiale qui a débouché sur l'industrialisation accélérée de l'URSS, de l'Allemagne et des Etats-Unis.

La deuxième crise du genre fut le passage au développement post-industriel après la fin de la guerre froide dans les années 1970, lorsqu'on a commencé à gonfler artificiellement notre économie mondiale grâce à l'argent. A présent, nous sommes venus à la conclusion que l'année 2012 sera marquée par le début de la troisième crise qui constituera une synthèse des crises technologique, écologique, financière. Par conséquent, une crise de la conception du monde.

 

- Lorsque vous parlez de cycles à répétition, cela rappelle, volens nolens, l'astrologie, un certain chamanisme. L'existence de tels cycles est-elle prouvée scientifiquement ?

- J'estime que le processus cyclique de développement du monde repose effectivement sur une base scientifique. Mais le fait est que les cycles sont nombreux. Il n'y a pas un cycle de 12, de 30 ou de 140 ans. Ces cycles se superposent.

Lorsque deux oscillations périodiques se superposent, elles peuvent s'amplifier, s'affaiblir, etc. Quant à l'année 2012, ce sera celle de la superposition de tous les cycles: économique, social et politique. C'est pourquoi l'année 2012 est considérée comme le début d'une crise généralisée.

Quant à l'astrologie et au chamanisme, il y a en eux les germes de la science. Ils sont la source de toute science, raison pour laquelle je ne les négligerais pas. Bien entendu, on ne peut pas dire que la disposition des étoiles détermine le sort de l'homme. Certes, l'homme, en tant qu'individu, peut modifier son comportement, il peut changer son destin, etc. Mais je suis convaincu qu'il y a une certaine logique dans son existence, c’est un fait acquis pour moi. La science est assez claire et précise là-dessus.

 

- Autrement dit, il y a des raisons d'être optimistes ?

- Il y a toujours des raisons d'être optimiste. Premièrement, l'essentiel est de comprendre le caractère cyclique de ces processus, il faut s'y adapter et il ne faut pas agir à rebours de ces derniers. Les exemples ne manquent pas.

Le dernier d'entre eux a été fourni par l'année 1990. Ce fut une année critique, le peuple était très excité, les masses populaires débordaient d'énergie et il fallait lui trouver un débouché. Le Parti communiste de l'URSS n'a pas su canaliser dignement cette force, ce qui a eu un effet destructeur.

En 1929, la situation était différente. En Russie et dans le monde entier, le peuple était excité, saturé d'énergie, mais on lui a proposé d’accélérer le processus d'industrialisation. Toute l'énergie du peuple a été drainée non pas vers la destruction, mais vers l'édification dans le cadre de cette industrialisation accélérée. Cela a eu lieu non seulement en URSS, mais aussi dans le monde entier. Quand les dirigeants en sont conscients, s'ils trouvent un objectif digne de ce nom et y canalisent l'énergie du peuple, cela suscite l'optimisme et le processus se déroule de façon constructive.

Si les dirigeants ne trouvent pas d'objectif valable et laissent les choses suivre leur cours, cela ne conduira qu’à des destructions.

 

- Vous m'avez rassuré : finalement, notre avenir est entre les mains des leaders mondiaux. Alors, on peut dormir tranquille.

- Les leaders mondiaux ne sont pas des démiurges. Si les dirigeants tiennent compte de ces lois et s'y conforment, ils remportent des succès. S'ils ne le font pas, alors nous ne pouvons attendre rien de bon. Mais j'espère que l'humanité, en tant que système universel, trouvera toujours une issue plus digne et calme à la situation.


 

 

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