Accord de non-recours à la force: la Géorgie intervient en victime d'une agression

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La Géorgie est prête à envisager l'élaboration d'un accord de non-recours à la force en qualité de victime d'une agression, a annoncé le ministère géorgien des Affaires étrangères.

La Géorgie est prête à envisager l'élaboration d'un accord de non-recours à la force en qualité de victime d'une agression, annonce mercredi le ministère géorgien des Affaires étrangères.

C'est ainsi que Tbilissi a réagi à un article du vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine publié mardi dernier dans les pages des Izvestia.

"Il importe que ce document (accord de non-recours à la force, ndlr) soit signé ou approuvé directement par les représentants de la Géorgie, d'une part, et ceux de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, de l'autre", écrit dans son article le chef adjoint de la diplomatie russe.

Mais Tbilissi n'est disposé à envisager la mise au point d'un tel document que s'il est à signer par la Russie, en tant que pays agresseur, d'une part, et par la Géorgie, en tant que victime de l'agression, pays dont 20% du territoire sont aujourd'hui occupés, indique le ministère géorgien des Affaires étrangères.

Néanmoins, note la diplomatie géorgienne, dans la situation où "la Russie néglige les normes et les principes du droit international, tout comme ses propres engagements internationaux, il est difficile d'espérer un résultat positif".

Le 8 août 2008, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinvali, la capitale, tuant des centaines de civils ainsi que des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe", la Géorgie a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés".

L'Occident, OTAN en tête, a sévèrement reproché à la Russie l'usage disproportionné de la force en Ossétie du Sud. Néanmoins, quelques mois plus tard, certains politiques européens ont reconnu que la Géorgie était également responsable de l'aggravation de la situation dans la région, déclarant que la Russie et la Géorgie étaient, dans une même mesure, responsables de la guerre dans le Caucase du Sud et de ses conséquences humanitaires.

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