La candidate à la présidentielle ukrainienne et première ministre Ioulia Timochenko craint que suite au deuxième tour de la présidentielle une "clique anti-ukrainienne" n'arrive au pouvoir et espère que le président sortant Viktor Ioutchtchenko partage ses inquiétudes.
"Aujourd'hui, M.Ioutchtchenko et moi avons évoqué les menaces pesant sur l'Ukraine dix-huit an après l'obtention de son indépendance. Je crains que le 7 février une "clique anti-ukrainienne" n'arrive de nouveau au pouvoir et ne barre d'un trait tout ce qui a été réalisé en dix huit ans d'indépendance. Il me semble qu'il (Ioutchtchenko, ndlr) partage mes inquiétudes", a indiqué la première ministre ukrainienne.
Au premier tour de scrutin, le 17 janvier dernier, Viktor Ianoukovitch (opposition) a recueilli 35,32% des suffrages et sa rivale - Ioulia Timochenko - 25,05%.
Des sondages montrent que Ioulia Timochenko l'emportera sur son rival dans les régions occidentales de l'Ukraine, mais perdra la présidentielle à l'échelle de l'ensemble du pays. Pour attirer plus de suffrages, la ministre a exhorté les démocrates à la soutenir au deuxième tour et a proposé en cas de victoire le poste de chef de gouvernement à Sergueï Tiguipko, troisième au premier tour, toutefois, jusqu'à maintenant, aucun des candidat évincés au premier tour n'a confirmé officiellement son soutien à Mme Timochenko.
Le deuxième tour du scrutin est prévu pour le 7 février.
