Kirghizstan: la police dément l'occupation d'un bâtiment administratif par des manifestants

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La police kirghize dément l'occupation du siège de l'administration régionale de Talas (nord-ouest) mardi, les manifestants ayant déjà quitté le bâtiment.

La police kirghize dément l'occupation du siège de l'administration régionale de Talas (nord-ouest) mardi, les manifestants ayant déjà quitté le bâtiment, rapporte le service de presse du ministère de l'Intérieur du Kirghizstan.

"L'information selon laquelle le bâtiment de l'administration régionale de Talas aurait été occupé ne correspond pas à la réalité", stipule le communiqué.

Selon le service de presse, "une foule désordonnée est entrée dans le bâtiment de l'administration pour en sortir peu après".

Le ministère de l'Intérieur informe que la police "adopte des mesures pour garantir la stabilité et la sécurité publique".

Néanmoins, des sources sur le terrain rapportent que des coups de feu retentissent au centre de la ville et que la police a usé de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.

Pour sa part, un porte-parole de l'état-major du Kouroultaï (congrès) des forces d'opposition du Kirghizstan a fait savoir à RIA Novosti qu'un "millier de manifestants avaient pénétré dans le bâtiment de l'administration de la ville de Talas pour parler au gouverneur, mais que ce dernier était parti".

D'après l'interlocuteur de l'agence, les participants du rassemblement se proposent d'élire un gouverneur "populaire".

Reprochant au régime de Kourmanbek Bakiev de chercher à museler les médias, l'opposition kirghize multiplie les manifestations et les déclarations antigouvernementales ces derniers temps.
 
Le président Bakiev a pris le pouvoir il y a cinq ans à l'issue d'une révolution, en promettant de démocratiser le pays. Depuis, la plupart de ses compagnons de route ont rejoint l'opposition, accusant le chef de l'Etat de dérive autoritaire, de corruption et de népotisme.

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