Kirghizstan: ex-dirigeants mis à prix par les nouvelles autorités du pays

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Le gouvernement intérimaire kirghiz a promis 20.000 à 100.000 dollars pour le concours à l'arrestation d'un groupe d'anciens dirigeants accusés de crimes, a confié lundi à RIA Novosti un porte-parole de l'exécutif kirghiz.

Le gouvernement intérimaire kirghiz a promis 20.000 à 100.000 dollars pour le concours à l'arrestation d'un groupe d'anciens dirigeants accusés de crimes, a confié lundi à RIA Novosti un porte-parole de l'exécutif kirghiz.

Il s'agit de trois frères de l'ex-président Bakiev: Akhmatbek, Kanybek et Djanibek, ce dernier étant le chef de la garde présidentielle. Des poursuites ont en outre été engagées contre le fils du président déchu, Maxime Bakiev, directeur de l'Agence nationale chargée des investissements. La "liste noire" comprend également le premier ministre Daniar Ousseïnov, les responsables du Fonds de développement Igor Tchoudinov et Alexeï Elisseïev, le ministre de l'Energie Saparbek Balkibekov et d'autres fonctionnaires gouvernementaux.

Les manifestations massives organisées par l'opposition le 6 avril dernier au Kirghizstan ont immédiatement gagné tous les pays, entraînant la chute de Kourmanbek Bakiev arrivé à la tête de l'Etat en 2005 à la suite de la "révolution des tulipes". Le président renversé a quitté la capitale kirghize, Bichkek, tandis que les opposants ont formé un gouvernement intérimaire qui a émis des mandats d'arrêt contre les responsables de l'ancien régime.

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