Les rencontres avec des opposants géorgiens ne visent pas à s'ingérer dans les affaires intérieures de la Géorgie, mais à normaliser les relations avec ce pays, a déclaré Vladimir Poutine dans une interview à la chaîne de télévision Mir.
"Nos rencontres avec des opposants géorgiens ne signifient pas que nous cherchons à nous ingérer dans les affaires intérieures de ce pays. Elles attestent que la société civile géorgienne est consciente de la nécessité de normaliser les relations entre les deux Etats", a-t-il affirmé.
La chef de file du Mouvement pour une Géorgie unie Nino Bourdjanadze et le leader du Mouvement pour une Géorgie juste Zourab Nogaïdeli se sont rendus à plusieurs reprises à Moscou. Leur dernière visite a eu lieu à l'occasion du 65e anniversaire de la Victoire dans la Seconde Guerre mondiale. Le 8 mai, ils ont rencontré M.Poutine et participé à la pose de la première pierre de la réplique moscovite du Monument aux combattants soviétiques dynamité à Koutaïssi avec l'approbation du président géorgien Mikhaïl Saakachvili.
Après avoir qualifié le peuple géorgien de "peuple ami", le chef du gouvernement russe a souligné que "les événements de ces dernières années étaient le résultat d'une politique erronée, sinon criminelle, des dirigeants géorgiens actuels".
Tbilissi a rompu les relations diplomatiques avec Moscou en réponse à la reconnaissance par la Russie de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud à la fin d'août 2008. Cette démarche de Moscou a fait suite à l'agression perpétrée par les troupes géorgiennes contre l'Ossétie du Sud deux semaines plus tôt.
Moscou ne rencontre pas l'opposition géorgienne pour s'ingérer dans les affaires du pays (Poutine)
13:36 22.05.2010 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Alexei Nikolski / Accéder à la base multimédiaLe premier ministre russe Vladimir Poutine
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Les rencontres avec des opposants géorgiens ne visent pas à s'ingérer dans les affaires intérieures de la Géorgie, mais à normaliser les relations avec ce pays, a déclaré Vladimir Poutine dans une interview à la chaîne de télévision Mir.