Zoom sur la presse russe - vendredi 19 avril

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Afghanistan/retrait: l'Otan souhaite étudier l'expérience soviétique/ Assad accuse l'Occident de chercher à recoloniser la Syrie/ Les députés russes s'insurgent contre Apple

RUSSIE

Le premier vice-premier ministre russe Igor Chouvalov, un des fonctionnaires publics les plus riches du pays, a évoqué "des excès" dans la lutte contre la corruption menée par les autorités. Selon lui, des restrictions excessives pourraient provoquer la fuite de personnes honnêtes de la fonction publique.

Vedomosti

Des perquisitions ont été menées jeudi dans le bureau central de la fondation Skolkovo à Moscou dans le cadre d'une enquête pénale pour détournement de fonds publics visant deux hauts responsables de l'organisation chargée de promouvoir la modernisation économique et l'innovation en Russie.

Kommersant

Un groupe de députés de la Douma s'insurge contre le fait que l'administration de la chambre basse du parlement russe les oblige à utiliser des tablettes et des portables de marque Apple: l'application "dumasoft", conçue pour les besoins des parlementaires, ne peut être installée que sur un iPhone ou un iPad.

Izvestia

INTERNATIONAL

L'Otan souhaite étudier l'expérience de l'Union soviétique en vue de l'éventuel retrait de ses forces d'Afghanistan prévu en 2014. Selon des sources informées, des représentants de l'Alliance ont demandé à Moscou de partager des documents et l'analyse concernant le départ des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989. L'absence de demande officielle s'explique peut-être par la réticence de l'Otan de mettre sur pied d'égalité l'opération soviétique et sa mission actuelle.

Kommersant

Le président syrien Bachar el-Assad a accusé l'Occident de chercher à "recoloniser" son pays. Il a rappelé que les Etats-Unis avaient contribué à la naissance d'Al-Qaïda et mis Washington en garde contre l'aide aux rebelles. Dans le même temps, la possibilité d'une intervention étrangère en Syrie devient de plus en plus plausible: Washington n'exclut pas une telle option et se prépare déjà à déployer un poste de commandement en Jordanie. Pour sa part, l'Union européenne compte assouplir l'embargo pétrolier décrété contre la Syrie pour acheter des hydrocarbures directement à l'opposition et non au régime de Damas.

Nezavissimaïa Gazeta

ECONOMIE

Les investisseurs russes poursuivent leur lutte pour les hydrocarbures du Proche-Orient. Le Liban a autorisé les russes Rosneft, Lukoil et Novatek à participer à l'appel d'offres pour l'exploration de son plateau continental. Jusqu'à présent, toutes les tentatives de Gazprom et de Novatek de s'implanter en Méditerranée s'étaient soldées par un échec.

Kommersant

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