Courrier des lecteurs JRM, 2007-07-02 07:58

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L'article évoquant des "erreurs de gestion" chez Aéroflot fait peu cas de la collaboration aéronautique avec les entreprises aéronautiques russes, collaboration qui prendra son essor en marge du contrat passé entre Aéroflot et Airbus. Le secteur aéronautique russe a de grandes ressources, mais n'est pas en mesure de se positionner seul sur le marché mondial. Une démarche commune avec Airbus, à l'évidence, est une nécessité pour le redéploiement de ce  secteur en Russie.

En outre, cet accord a pu être négocié à des conditions correctes pour la partie russe, du moment que l'un des actionnaires d'Airbus (Mercedes avec la déconfiture de Chrysler) traverse une période de turbulences tandis qu'un autre (Lagardère, France) a quitté la scène des affaires abruptement. Même à ce jour, l'Union Soviétique conserve toujours le ruban bleu en matière de dimension avec l'Antonov 225 de 600 tonnes en charge  qu'elle produisait en Ukraine en 1988 déjà et que ni le Boeing 747, ni le nouvel Airbus A 380 de 560 tonnes en charge ne surpassent. Avec cet avantage supplémentaire que l'An-225, lui, est en service... Enfin, Aéroflot ayant, faute de concurrents sérieux,  un monopole de fait sur les destinations russes et périphériques, qui représentent une part importante de la planète, c'est sans difficulté que cette compagnie devrait pouvoir assumer le coût de son indépendance extérieure... n'en déplaise à Boeing.

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