Si Kadhafi venait de prendre la route de l'exil, il serait illusoire de croire que la croisade de l'OTAN cesserait. Car si la tête du leader libyen est l'objectif déclaré de l'alliance, c'est parce que le commandant est le seul obstacle au but final de l'opération qui est de permettre aux compagnies pétrolières alliées de s'accaparer le pétrole libyen.
C'est ce qui se passe partout là où il y a du pétrole. Jadis les croisés, les conquistadores s'accaparaient les pays au nom de la religion. C'était pour leur prendre leurs terres, leur or et pour enfin les exterminer, à Constantinople comme au Mexique.
Aujourd'hui, les mêmes forces occidentales s'accaparent les pays pétroliers au nom de la démocratie. Tous les moyens démocratiques y sont bons. La désinformation d'abord, le soutien apporté aux dissidents, la distribution d’armes, la manipulation de l'information, le négationnisme, le révisionnisme, l'utilisation d'armes de laboratoire, le harcèlement armé (3 000 victimes annoncées en Libye), le désaveu de la parole donnée, la manipulation des autres nations, la trahison, et pour couronner le tout l'enrôlement de juges fantoches sous la bannière d'une prétendue justice internationale financée par quelque financier migré américain ayant courageusement fui son pays, il est vrai, suivant l'exemple donné par M. Sarkozy.
Ils ne peuvent expier leur couardise qu’en punissant ceux qui ont eu le courage de ne pas les imiter. Ce comportement a un ferment commun à cet état-major de la malveillance : le cumul d’un mépris profond pour l'être humain et pour la paix, l'engouement pour le matérialisme le plus primaire, la négation des principes religieux, l'indifférence pour la souffrance des peuples et pour les conséquences historiques à l'avenir. Ces dernières sont limpides : l'excès appelant l'excès dans le cœur des peuples. Non pas les ersatz comme Bin Laden; mais les vrais, les solides qui lèvent le bras devant leur propre portrait, assistés de Goebbels issus des meilleurs académies. Donnant la pièce aux cadreurs pour être filmés avantageusement.
Lorsque l’on apprend qu’une nation, apparemment paisible, a construit des centrales au plutonium en pleine zone habitée et à haut risque, on se dit, sans risque aucun de se tromper qu’avec un tel mépris des peuples tout va arriver. Soyons en sûrs, le pire est devant nous et ceux qui désarment en seront les premières victimes.
