Le 26 juillet, la Station spatiale internationale a fêté son 10ème anniversaire. C’est le 26 juillet 2000 que la Station a été complétée par le module russe Zvezda constituant l’espace de vie et de travail des cosmonautes et astronautes.
Le 26 juillet, la Station spatiale internationale a fêté son 10ème anniversaire. C’est le 26 juillet 2000 que la Station a été complétée par le module russe Zvezda constituant l’espace de vie et de travail des cosmonautes et astronautes.
La Station spatiale internationale représente le plus grand projet scientifique et technique des temps modernes. 16 pays y participent dont la Russie, les États-Unis, le Japon, la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Sur la photo : l’astronaute William McArthur et le cosmonaute Valeri Tokarev.
La création de la Station spatiale internationale a débuté le 20 novembre 1998 par le lancement de la fusée porteuse russe Proton-K qui a mis en orbite circumterrestre le bloc fonctionnel et cargo Zaria, le premier module de la Station.
En décembre 1998, la navette spatiale américaine Endeavour a mis en orbite le module de connexion Node-1 (Unity) en l’arrimant au bloc Zaria.
En juin 2000, la fusée porteuse russe Proton-K a réussi la mise en orbite circumterrestre du module de service Zvezda, le 3ème module de la Station. Sur la photo : la fusée porteuse Proton sur l’aire de lancement.
En novembre 2000, le vaisseau spatial Soyouz TM-31 a amené l’équipage de la 1ère expédition principale de la Station spatiale internationale, à savoir William Shepherd (commandant), Yuri Guidzenko (pilote) et Sergueï Krikalev (ingénieur de vol). Depuis ce jour-là la Station est habitée en permanence.
Les vaisseaux spatiaux russes Soyouz devaient jouer le rôle de véhicules d’évacuation pour l’équipage de la Station en cas d’abandon urgent. Un vaisseau spatial de sauvetage de ce type se trouvait arrimé en permanence à la Station.
En novembre 2009, l’assemblage du segment russe de la Station spatiale internationale s’est poursuivi avec le petit module de recherche MIM-2 Poïsk qui s’est arrimé au module de service Zvezda.
En février 2010, la Station spatiale internationale a été rejointe par le module habitable Node 3 Tranquility disposant d’un système de survie capable de transformer les déchets liquides en eau sanitaire et de produire de l’oxygène pour la respiration. Par ailleurs, Tranquility dispose de sanitaires et d’un système d’épuration d’air retirant les impuretés de l’atmosphère de la station dont il contrôle la composition. Sur la photo : l’astronaute Terry Virts dans le module habitable Node 3 Tranquility.
En mai 2010, la navette spatiale américaine Atlantis a assuré l’arrimage du petit module de recherche russe Rassvet (MIM-1) au bloc fonctionnel et cargo Zaria de la Station spatiale internationale. Sur la photo : Soyouz TMA-19 et Rassvet (MIM-1).
Le 29 mai 2009, l’équipage de la Station spatiale internationale est passé de 3 à 6 membres. Sur la photo : de droite à gauche, les membres des équipages principal et secondaire de la 21ème expédition de la Station spatiale internationale : le touriste spatial Guy Laliberté, le cosmonaute russe Maxim Souraïev, l’astronaute de la NASA Jeffrey Williams, la touriste spatiale Barbara Barrett (États-Unis), le cosmonaute russe Alexandre Skvortsov et l’astronaute de la NASA Shannon Walker – la veille du lancement du vaisseau spatial piloté Soyouz TMA-16.
Depuis le début de l’assemblage de la Station spatiale internationale, près de 190 personnes s’y sont rendues, représentant les États-Unis, la Russie, le Canada, l’Italie, la France, le Japon, l’Afrique du Sud, la Belgique, l’Espagne, les Pays-Bas, le Brésil, l’Allemagne, la Suède, la Malaisie et la Corée du Sud. Sur la photo : l’équipage de la 16ème expédition de la Station spatiale internationale : Sheikh Muszaphar Shukor de Malaisie, Youri Malentchenko de Russie et Peggy Whitson des Etats-Unis.
Étant donné que la Station effectue une révolution autour de la Terre toutes les 90 minutes à l’altitude de 340 km, ses occupants assistent aux couchers et aux levers de Soleil toutes les 45 minutes.
Le contrôle de la Station spatiale internationale s’effectue à partir de deux Centres de contrôle de mission - russe et américain - situés respectivement près de Moscou et à Houston, au Texas. Le Centre russe accueille en permanence le groupe de travail américain et vice versa. Sur la photo : le Centre de contrôle de mission russe, la séance de communication avec l’équipage de la Station spatiale internationale.
La date limite prévisionnelle du maintien de la station en orbite est fixée pour 2016-2020.
