Depuis une semaine, la neige a commencé à recouvrir la "capitale du nord" russe lentement mais sûrement. Les habitants de Saint-Pétersbourg, qui ont perdu l'habitude de voir de la neige pour le Nouvel an, étaient surpris: la ville n'avait pas vu une telle chute de neige depuis 130 ans
Depuis le 22 décembre, la couche de neige qui avait recouvert la "Venise du nord" s'est épaissie pour atteindre près de 70 cm, dépassant ainsi la norme d'un mois. Les autorités ont exhorté les habitants de ne pas prendre le volant
Samedi, journée la plus dure, la gouverneure de Saint-Pétersbourg Valentina Matvienko a reconnu lors d'une émission en direct que la situation dans la ville était proche de la saturation, et que les services municipaux étant incapables de déneiger routes, trottoirs et cours
La gouverneure a rappelé que Saint-Pétersbourg était une ville située à la lisière de l'Europe occidentale, où les citadins sortent pour aider les services municipaux
L'attitude des citadins était mitigée: d'aucuns partaient acheter une pelle afin de déblayer leur voiture et l'espace avoisinant, d'autres exprimaient leur mécontentement
Internet a vu apparaître des propositions de déblayage payant de voitures, les prix variant en fonction de leurs dimensions: de 500 à 1.000 roubles (12 à 24 euros) pour une "petite" voiture, de 700 à 1.200 roubles (16 à 28 euros) pour une "moyenne" et de 900 à 1.400 (21 à 33 euros) pour une "grosse"
Il faudra encore une semaine pour débarrasser la ville de presque 2,5 millions de mètres cubes de neige. Sur la photo: déneigement à l'aéroport Poulkovo de Saint-Pétersbourg
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