Selon les informations fournies par les chaînes de la télévision russe, toutes les affiches représentant le président kirghiz Kourmanbek Bakiev ont été brûlées. Par ailleurs, le feu et les pillages n'ont pas épargné trois maisons appartenant à la famille présidentielle.
Dans la capitale en flammes, les ambulances acheminent les blessés vers les hôpitaux. L'aide médicale est souvent accordée dans les couloirs: dans les salles il n'y a pas de place pour tout le monde.
Des troubles opposant le pouvoir et les manifestants qui ont éclaté mardi à Talas (nord-ouest du Kirghizstan) suite à l'arrestation de plusieurs leaders de l'opposition se sont étendus mercredi à plusieurs régions du pays et à sa capitale. A Bichkek les manifestants ont pris d'assaut le parlement, le bâtiment de la télévision d'Etat puis le siège du gouvernement. Mercredi après-midi les leaders d'opposition ont été libérés.
L'opposition exige que les autorités mettent fin aux "répressions politiques et à la limitation des droits et des libertés des citoyens, ainsi que réduisent les frais d'eau, de chauffage et d'électricité. Les adversaires du président Bakiev accusent ce dernier de dérive autoritaire, de corruption et de népotisme.
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