Des manifestations d'opposition se sont déroulées samedi à Moscou et à Saint-Pétersbourg dans le cadre de l'action nationale "Marche sociale".
Un millier de personnes ont participé à une marche baptisée "Pour les droits des Moscovites" alors que les organisateurs comptaient rassembler 5.000 personnes au centre de Moscou, a annoncé la police de la ville. Selon la radio Echo de Moscou, la marche a réuni environ 2.000 participants. Les représentants du Front de la gauche, du mouvement "Solidarité" et du Parti communiste (KPRF) ont pris part à la marche. Les manifestants ont protesté contre la hausse des tarifs des services locataires et l'enseignement payant. Ils ont en outre appelé à préserver les parcs et les points verts de la capitale russe, à protéger les monuments d'architecture et à arrêter la dite "densification des constructions", c'est-à-dire la construction de nouveaux immeubles, principalement de centres commerciaux ou immeubles de luxe, à proximité d'habitations existantes.
A Saint-Pétersbourg, environ 420 personnes ont participé à deux manifestations d'opposition, selon la police municipale.
Les manifestants rassemblés sur le Champ de Mars ont entre autres appelé à renoncer au transfert de la Cour Suprême et du Tribunal d'arbitrage supérieur de Moscou à Saint-Pétersbourg.
La deuxième manifestation de Saint-Pétersbourg a réuni les représentants de plusieurs organisations nationalistes et d'opposition. Une camionnette GAZelle transportant un gibet et ornée de l'inscription "Un remède populaire contre les voleurs et les corrompus" a accompagné la marche. Les opposants ont notamment appelé à modifier le Code de l'habitation en vue de protéger les couches démunies de la population et à adopter un programme d'Etat de relogement des familles résidant dans les appartements collectifs (une pièce par famille et la cuisine en commun).
Les manifestations de Moscou et de Saint-Pétersbourg se sont déroulées sans incidents, selon la police.
