"Les études en laboratoire se poursuivent, c'est un processus assez compliqué", a-t-il expliqué.
Selon lui, les causes de la mort massive de volaille sont étudiées par les spécialistes du Centre fédéral de virologie et de biotechnologies Vektor près de Novossibirsk et par les experts du Centre de contrôle de la santé des animaux à Vladimir (à 200 km à l'est de Moscou).
Lors d'une étude en laboratoire, a encore précisé l'hygiéniste, l'antigène du virus de la grippe A, appelé encore "grippe aviaire", a été détecté dans le sang et les organes des oiseaux atteints. Les chercheurs ont pourtant établi que cette souche du virus ne présente aucun danger pour la santé humaine.
Les experts ne peuvent pourtant pas affirmer que c'est justement ce virus qui est à l'origine de la mort massive de volaille dans la région.
Alexandre Chestopalov, chef du laboratoire d'infections animales au Centre Vektor, a indiqué pour sa part que le virus de la "grippe aviaire aurait pu être l'une des causes de l'épizootie".
Le chercheur affirme également que le virus de "grippe aviaire" a été communiqué à la volaille par des oiseaux migrateurs au printemps dernier. "Toutes les données dont je dispose montrent que les choses se sont passées justement ainsi", a-t-il dit.
La mort massive de poulets, de canards, d'oies et de dindes a été signalée dans plusieurs districts ruraux de la région de Novossibirsk au printemps dernier. L'épizootie a été stoppée. Les carcasses et les lieux d'habitat de la volaille ont subi des traitements sanitaires. Aucun cas de maladie n'a été décelé parmi les habitants locaux.