Les dernières analyses constatent l'absence de benzène dans l'eau de l'Amour

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Les analyses des derniers échantillons d'eau pris à l'approche du village de Bogorodskoïé, dans la région de Khabarovsk, les 23 et 24 janvier, n'ont révélé aucune trace de nitrobenzène, a annoncé le service de presse du Centre régional du ministère des Situations d'urgence.

Les écologistes et les hydrologues ont arrêté le monitorage de la progression sur l'Amour de la nappe de benzène venue de Chine.

"Vu les résultats des analyses, la Commission des situations d'urgence auprès du gouvernement du territoire de Khabarovsk a décidé d'arrêter le monitorage de la pollution de l'Amour le 25 janvier", a indiqué mercredi le porte-parole du centre régional.

Les analyses des derniers échantillons d'eau pris à l'approche du village de Bogorodskoïé, dans la région de Khabarovsk, les 23 et 24 janvier, n'ont révélé aucune trace de nitrobenzène, a annoncé mercredi à RIA Novosti le service de presse du Centre régional du ministère des Situations d'urgence.

 

Plus de deux milles échantillons d'eau ont été analysés depuis le début des observations.

La nappe de benzène, longue de plus de 200 km, est venue dans l'Amour en provenance de Chine où une explosion s'était produite le 13 novembre 2005 dans l'usine chimique de Jilin, provoquant le déversement de 100 tonnes environ de substances toxiques dans la rivière Songhua (appelée Sungari en Russie) qui se jette dans l'Amour.

Des mesures extraordinaires ont été prises en Russie en raison de cet accident. Une digue a été élevée à l'approche de Khabarovsk. Plus de 650 tonnes de charbon activé ont été fournies aux villes approvisionnées en eau de l'Amour. Cette matière absorbante est jusqu'à présent utilisée dans les installations d'épuration de Khabarovsk, de Komsomolsk-sur-l'Amour et d'Amoursk. Les spécialistes affirment que l'eau potable distribuée dans ces villes répond pleinement aux normes d'hygiène.

Dans la région de Khabarovsk la pêche dans l'Amour est interdite depuis décembre dernier. Cinq groupes mobiles de spécialistes de différents organismes de sauvetage et de contrôle écologique patrouillent tout le long du fleuve pour dissuader d'éventuels pêcheurs.

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