"Nous espérons que le haut commissaire accordera beaucoup d'attention à l'application universelle des normes relatives à la protection des droits de l'homme et des mesures de prévention de certaines tendances dangereuses", a indiqué le diplomate.
M. Iakovenko a notamment dénoncé les violations massives des droits des minorités nationales, en particulier russophones, en Lettonie et en Estonie, les affrontements interethniques en Europe et les tentatives de l'interprétation libre, par certains Etats, de leurs engagements internationaux en matière de lutte contre la torture dans la contexte de la répression du terrorisme.
"Les haines religieuses et les abus de liberté de la presse sont toujours présents, a-t-il regretté. Autant de défis nouveaux en matière de protection des droits de l'homme qui nécessitent une réaction adéquate de la part du haut commissaire et des structures pertinentes de l'ONU".
Moscou est satisfait des résultats de la visite en Russie du haut commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, a souligné M. Iakovenko.
"Nous sommes toujours prêts à un dialogue sincère sur tous les sujets, et nous soutenons activement les efforts de Louise Arbour. La décision récente du gouvernement russe de verser, à partir de cette année, 2 millions de dollars à titre volontaire au budget du Haut commissariat aux droits de l'homme de l'ONU en est une preuve", a-t-il dit.
