"Pour que le vaccin soit définitivement homologué il nous faut recueillir trois échantillons de sérum de sang de volontaires: avant l'inoculation du vaccin et après la première et la deuxième inoculation de la préparation", a indiqué Marianna Erofeeva.
L'Institut de la grippe espère obtenir les trois échantillons au mois d'août pour les soumettre ensuite à des examens à l'Institut public de contrôle à Moscou.
"Les spécialistes chargés de cet examen ne connaîtront pas la série à laquelle se rapporte le sérum ni quand les échantillons ont été prélevés: avant ou après l'inoculation de la préparation. De cette façon, en déterminant la quantité d'anticorps dans les échantillons de sang ils pourront juger en toute indépendance de l'efficacité du vaccin", a relevé la chercheuse.
La chef de laboratoire a également annoncé que 120 volontaires étaient impliqués dans les tests d'homologation du vaccin anti-H5N1.
"Chez certaines personnes on a observé les premiers jours ayant suivi l'inoculation une certaine poussée de température, atteignant 37,4 maximum. Ce phénomène est possible lors des tests d'homologation", a ajouté Marianna Erofeeva en précisant qu'aucune complication ne s'était fait jour jusqu'ici.
Le vaccin anti-H5N1 pour l'homme en cours d'homologation a été élaboré à l'Institut pétersbourgeois de la grippe à partir d'une souche du virus H5N1 selon la méthode de la génétique inverse.
Il y a quelque temps le directeur de cet établissement, Oleg Kissiliev, avait annoncé à RIA Novosti que "la préparation est un vaccin dit de réserve et qu'il ne constituerait pas une panacée en cas de pandémie de grippe aviaire".
