"En exportant le matériel de guerre sans brevets, nous perdons tous les ans 5 à 6 milliards de dollars, car nos concurrents exploitent le régime de protection juridique de la propriété intellectuelle pour contrecarrer nos exportations au profit des leurs", a-t-il déclaré lors d'une conférence au Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).
La Russie ne compte actuellement que 15 entreprises d'armements recourant activement au brevetage. Les autres, couvertes par le secret défense, n'utilisent presque pas de brevets, "c'est une approche particulièrement vulnérable dans le contexte contemporain de la coopération technico-militaire", a estimé M. Simonov.
Malgré leur haute qualité, les produits que proposent nos entreprises d'armement sont juridiquement peu protégés. "La protection de chaque produit exige au minimum une centaine de brevets", a souligné le chef de Rospatent.