"Les études de laboratoire ont permis de dépister le virus H5N1 de la grippe aviaire chez des oiseaux sauvages habitant sur 14 lacs de la région d'Omsk", a précisé un porte-parole des autorités vétérinaires.
En Sibérie, plus généralement, il ne reste plus de foyers viraux dans les élevages avicoles, et seulement un site naturel (le lac d'Oubsa-Nour, dans la république de Touva) fait l'objet d'une panoplie de mesures antiépizootiques en vue de protéger les oiseaux sauvages.
Plus de 10 millions d'oiseaux domestiques ont été vaccinés en Sibérie, alors que près de 8 millions d'oiseaux seulement vivent dans les zones à risque.
Dans la république russe de Touva qui compte 12.069 oiseaux domestiques dans la zone à haut risque, 22.952 oiseaux ont été vaccinés. Dans les autres régions sibériennes où la grippe aviaire avait frappé la volaille, la quarantaine a été levée à l'issue des mesures d'assainissement.
Dans la région de Novossibirsk, la vaccination préventive a touché les volailles de sept districts supplémentaires situés en dehors de la zone à risque ainsi que de la ville de Novossibirsk. "Ces districts abritent des exploitations avicoles, et beaucoup de produits d'aviculture transitent par Novossibirsk", a expliqué le responsable des autorités vétérinaires.
Un contrôle vétérinaire réalisé au printemps et en été a permis de dépister le virus H5N1 dans cinq régions sibériennes (territoires de l'Altaï et de Krasnoïarsk, régions de Novossibirsk et de Tomsk et la république de Touva).
