"Nous ne voulons pas avoir un Etat nucléaire de plus à nos frontières méridionales. C'est très clair", a-t-il souligné. "Tous les programmes nucléaires iraniens doivent être soumis à un contrôle international rigoureux", a ajouté Sergueï Ivanov.
Pourtant, "l'Iran ne doit être frappé d'aucune sanction internationale", a-t-il expliqué.
La Russie entretient une coopération militaire et technique avec des dizaines de pays du monde, a indiqué le ministre. Avant de prendre la décision de livrer des armes à tel ou tel pays, "nous étudions la situation dans ce pays et ne lui livrons que des armements défensifs", a-t-il ajouté.
"Notre coopération avec l'Iran dans ce domaine est insignifiante", a-t-il assuré, ajoutant que l'Iran figurait, sur le plan financier, parmi les pays importateurs d'armes russes de troisième ordre".
"L'année dernière, la conclusion d'un contrat de livraison à l'Iran de moyens de DCA à courte portée TOR-M1 avait fait beaucoup de bruit", a rappelé le ministre.
"Je tiens à souligner que ces systèmes ne peuvent pas être utilisés pour des opérations offensives. Qui plus est, ce sont des systèmes d'un emploi restreint, ils ne peuvent protéger qu'une petite partie du territoire iranien", a-t-il dit.
Le ministre russe de la Défense Sergueï Ivanov effectue une visite officielle en Norvège.
