Moscou peut contribuer au rapprochement entre le Liban et la Syrie (Kossatchev)

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Moscou doit contribuer au maximum au rapprochement entre le Liban et la Syrie au cours des visites des dirigeants de ces pays en Russie, estime Konstantin Kossatchev, président du Comité des affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe).
MOSCOU, 15 décembre - RIA Novosti. Moscou doit contribuer au maximum au rapprochement entre le Liban et la Syrie au cours des visites des dirigeants de ces pays en Russie, estime Konstantin Kossatchev, président du Comité des affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe).

Le premier ministre libanais Fouad Siniora est arrivé jeudi soir à Moscou. Le président syrien Bashar al-Assad séjournera à Moscou du 18 au 20 décembre.

Il est parfaitement évident que les possibilités de Moscou d'influer sur la situation diffèrent fondamentalement de celles des autres médiateurs dans le processus de paix au Proche-Orient (Etats-Unis, UE et ONU), car la Russie n'a pas d'intérêts particuliers dans cette région, par exemple, à la différence des Etats-Unis, grand importateur de pétrole proche-oriental", a déclaré vendredi Konstantin Kossatchev dans une interview à RIA Novosti.

Selon lui, la Russie est considérée comme "un partenaire constructif et objectif par les deux parties engagées dans le conflit, c'est-à-dire par Israël et les pays du monde arabe".

"Il est non moins évident que, pour progresser dans tous les domaines du processus de paix au Proche-Orient, il faut assurer l'unité arabe, car l'absence de règlement du conflit libano-syrien empêche d'enregistrer des progrès dans le processus de paix au Proche-Orient dans son ensemble", a indiqué le parlementaire russe.

La Syrie et le Liban sont, pour la Russie, des Etats très proches, mais les rapports entre ces pays sont "gelés". "Bien plus, on observe ces jours-ci au Liban une aggravation de la situation politique intérieure à cause du regain d'activité du Hezbollah", a ajouté Konstantin Kossatchev.

"Cela étant, la Russie doit occuper une position plus active. Le temps peut être perdu ou utilisé au maximum pour que les parties engagées dans le conflit parviennent à des compromis", estime-t-il.

"Cela explique la visite à Moscou du premier ministre libanais et, bien entendu, la prochaine visite du président syrien", a résumé le président du comité de la Douma.

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