"Dans le règlement de tous ces problèmes, un rôle très important revient à Moscou", a-t-il dit.
Selon Saad Hariri, la situation à l'intérieur même du Liban reste extrêmement compliquée.
"Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, et vous-mêmes, vous bénéficiez d'un profond respect dans le monde arabe, dans tous les Etats arabes, et nous vous seront très reconnaissants de vos conseils en vue de désamorcer la crise au Liban", a relevé Saad Hariri, en s'adressant à Igor Ivanov.
Et d'ajouter que le soutien de la Russie importe énormément au Liban, y compris en ce qui concerne la mise en place d'un tribunal international et l'enquête sur l'assassinat de l'ex-premier ministre libanais, Rafic Hariri.
"Nous sommes ouverts au dialogue et prêts à avoir des consultations avec toutes les forces politiques du pays, y compris avec l'opposition", a signalé le leader de la majorité parlementaire libanaise.
A l'issue de ses négociations avec le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Saad Hariri a fait savoir aux journalistes que les parties avaient examiné la situation au Proche-Orient, y compris la situation autour de l'Iran.
Selon M. Hariri, le dialogue est le mécanisme par excellence contribuant à régler la crise dans le pays.
"La violence ne contribue ni au consensus ni au compromis", a estimé le parlementaire.
Saad Hariri a souhaité plein succès à la future visite de Vladimir Poutine dans la région.
"Nous tenons aussi à ce que les amis de la Russie dans la région soient attentifs à ses conseils", a ajouté le député libanais.
Lors de cette rencontre, la partie russe s'est dite vivement préoccupée par la crise politique intérieure au Liban.
"Il a été souligné que la Russie était intéressée à la stabilisation la plus rapide possible de la situation au Liban, au maintien de la paix civile dans ce pays et au dialogue entre les forces politiques nationales dans le cadre constitutionnel", lit-on en substance dans un communiqué de presse du Conseil de sécurité russe.
