L'UE et la Russie doivent se refaire confiance (conseiller du président russe)

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Au cours d'une conférence de presse tenue à Berlin, le conseiller du président russe, Sergueï Iastrjembski, a déclaré qu'à l'étape actuelle ce qui importe le plus c'est que l'Union européenne et la Russie restaurent la confiance dans leurs relations.
BERLIN, 20 février - RIA Novosti. Au cours d'une conférence de presse tenue à Berlin, le conseiller du président russe, Sergueï Iastrjembski, a déclaré qu'à l'étape actuelle ce qui importe le plus c'est que l'Union européenne et la Russie restaurent la confiance dans leurs relations.

"Nous nous devons de rétablir la confiance réciproque. "Il y a une pénurie manifeste en la matière", a fait remarquer Sergueï Iastrjembski qui est aussi le représentant spécial du président russe pour le développement des relations avec l'Union européenne.

Dans le même temps le conseiller du président estime que les problèmes dans les rapports de l'UE et de la Russie sont dans une bonne mesure exagérés et qu'ici les médias occidentaux y sont pour quelque chose. Selon lui, les organes de l'UE, en premier lieu la Commission européenne, feraient bien de mener un travail d'explication en direction de leurs journalistes.

En qualité d'exemple, Sergueï Iastrjembski a cité les "petites guerres du pétrole et du gaz du nouvel an" entre la Russie, d'un côté, et l'Ukraine et la Biélorussie, de l'autre, en soulignant "que les structures officielles avaient fourni à ce sujet toutes les explications nécessaires et que celles-ci n'avaient pas suscité des incompréhensions".

Certains journalistes allemands ont déclaré craindre de voir la Russie "se servir des livraisons de produits énergétiques comme moyen de pression pour manipuler les pays européens". Ils pensent que "des traités internationaux à long terme plus sûrs, excluant toute dépendance de l'Europe, dont l'Allemagne, des hydrocarbures russes" seraient une garantie contre cette éventualité.

Sergueï Iastrjembski a qualifié "d'exemplaires" les rapports de partenariat de la Russie et de l'Allemagne. "La Russie s'en enorgueillit", a-t-il souligné.

Après avoir rappelé que "depuis plusieurs dizaines d'années la Russie est pour les Européens un fournisseur sûr de gaz et de pétrole", l'assistant du président a annoncé qu'un nouveau contrat à long terme concernant des livraisons jusqu'en 2035 venait d'être signé.

"De quelles autres garanties les pays européens ont-ils besoin? a demandé Sergueï Iastrjembski avec perplexité, en disant qu'il mettait quiconque au défi de lui dire quand la Russie avait manqué ne serait-ce qu'une fois à ses obligations.

Interrogé par un journaliste polonais au sujet des "problèmes carnés" de la Pologne et de la Russie, l'assistant du président a souligné que sur cette question la position de la Russie était claire et simple. La Russie exige de la Pologne "qu'elle rétablisse l'ordre requis dans ses livraisons et soumette à un contrôle rigoureux le transit sur son territoire des produits carnés - destinés au marché russe - en provenance de pays n'étant pas membres de l'UE".

L'assistant du président russe pense que la "crise de la viande" est un problème à vecteurs multiples, qui dans une certaine mesure traduit "la crise dans les rapports entre l'UE et la Pologne: "pour la première fois dans l'histoire de l'UE un pays (la Pologne) se déleste sur l'Union européenne de problèmes rencontrés dans ses relations avec un pays n'étant pas membre de l'union", a fait remarquer Sergueï Iastrejembski.

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