L'Eglise orthodoxe russe, l'Eglise catholique romaine et le Conseil des muftis de Russie dénient tout sérieux à la thèse avancée dans le documentaire, intitulé "Le tombeau perdu de
Jésus" annonçant la découverte à Jérusalem d'une tombe ayant renfermé les corps du Christ, de sa compagne et d'un fils qu'ils auraient eu ensemble.
Les cinéastes américains envisagent de diffuser ce documentaire au mois de mars sur une chaîne câblée. Par la suite, ils projettent de tourner un film de fiction sur la découverte en 1980 à Jérusalem d'un tombeau avec plusieurs noms hébreux inscrits sur les cercueils: Yehoshoua Ben Yossef (Jésus fils de Joseph), Yéhouda Bar Yehoshoua (Judah fils de Jésus), Marthe et Myriam (Marie).
Igor Kovalevski, secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques de Russie, a rappelé au correspondant de RIA-Novosti que plusieurs "tombeaux" du Christ avaient été découverts dans différents endroits du monde.
Il s'est dit convaincu de la nécessité de procéder à des recherches scientifiques et notamment à des fouilles archéologiques, mais a souligné qu'il fallait faire le distinguo entre science et charlatanisme.
Damir Guizatoulline, vice-président du Conseil des muftis de Russie, a pour sa part déclaré qu'il considérait comme une pseudo-sensation les informations parues dans la presse selon lesquelles le documentaire produit par Cameron "démontre au monde entier que les sépulcres du prophète Issa (Jésus), de sa femme et de son fils auraient été mis au jour".
Ces informations témoignent de l'absence de respect pour les lieux saints des religions, pour le passé qui a amené les hommes à la grande civilisation, à la vie contemporaine, selon lui.