"La probabilité de contamination humaine est très faible en Russie. Elle surgit lorsque les services de contrôle vétérinaire ne s'adaptent pas à la situation", a-t-il précisé.
Selon M. Vlassov, le risque de contamination reste minime grâce aux singularités socioculturelles de la nation russe. "Les Russes ne gardent pas les oiseaux à l'intérieur des maisons, ne les mangent pas avec les mains, et n'ont pas l'habitude de se nourrir de viande crue", a-t-il relevé.
Concernant la période d'incubation des oiseaux sauvages, il a rappelé qu'elle durait jusqu'à 3 jours pour les dindons, et 17 jours pour les oies et les canards. Ces derniers demeurent les colporteurs principaux de la maladie, étant donné qu'ils se déplacent sur de plus longues distances.
Evoquant la question des animaux domestiques, Nicolaï Vlassov a également affirmé que les chats restaient les plus fragiles en matière de contamination.
"Dans un même temps, il s'agit d'une impasse pour le virus puisque ni l'homme, ni les volatiles ne peuvent être contaminés par le chat", a estimé M. Vlassov.
Il a en outre annoncé qu'aucun cas de contagion canine n'avait été détecté dans le monde. De même, les hypothèses concernant l'infection au virus H5N1 chez les cochons n'ont toujours pas été prouvées.
Selon M. Vlassov, la contamination du singe anthropoïde serait la mutation la plus dangereuse du virus de la grippe aviaire.
