"C'est une question brûlante et politiquement sensible qui peut nous entraîner dans une nouvelle course aux armements", a dit le général en répondant vendredi aux questions des journalistes à la suite de l'annonce par l'OTAN d'un prochain round de consultations russo-américaines sur le sujet à Bruxelles en avril.
Ce déploiement "n'aura toutefois pas d'influence stratégique déterminante", a ajouté le général en précisant qu'"ils ne pourront pas, à mon avis, abattre nos missiles balistiques intercontinentaux". Il a encore ajouté que, pour parer à toute éventualité, les différentes composantes de défense antiaérienne et spatiale seront unifiées.
Selon le général Soloviev, la défense antimissile est une "chose très chère" pour tout Etat.
"Pourtant, pour la Russie, cela est mauvais puisque nos adversaires potentiels contrôleront en permanence son territoire", a souligné le général. Ce déploiement entraînera un accroissement des dépenses pour la formation des effectifs de l'armée russe, selon lui.