En Europe, la russophobie n'est pas omniprésente (assistant de Poutine)

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La Russie ne croit pas que l'Europe soit contaminée par le virus de la russophobie, a estimé mercredi à Moscou le représentant du président russe pour les relations avec l'UE, Sergueï Iastrjembski.
MOSCOU, 16 mai - RIA Novosti. La Russie ne croit pas que l'Europe soit contaminée par le virus de la russophobie, a estimé mercredi à Moscou le représentant du président russe pour les relations avec l'UE, Sergueï Iastrjembski.

"Cet élément (la russophobie) est en tout cas absent dans nos relations. Ce n'est pas l'objet de nos préoccupations, et nous n'en avons jamais parlé", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse donnée en prévision du sommet Russie-UE qui doit avoir lieu les 17 et 18 mai prochain à Samara, sur la Volga.

"Si nous analysons la politique de certains pays de l'Union européenne, en particulier ce qu'on écrit sur la Russie, en Pologne par exemple, on a parfois l'impression que les élites dirigeantes de ces pays sont infectées par le bacille de la russophobie", a par ailleurs constaté M. Iastrjembski.

"Mais il ne faut pas généraliser, a-t-il souligné. Il ne s'agit pas d'un bacille largement répandu dans l'Union européenne ou d'un problème dans nos relations avec l'Europe. C'est un problème que nous constatons dans les rapports avec certains pays membres de l'UE, mais ce sont des cas isolés. Je ne pense pas qu'on puisse parler de problème sérieux."

Dans les nouveaux pays membres, en particulier dans les pays baltes, la culture politique des élites dirigeantes "est en dessous des normes européennes élevées", a souligné le représentant du Kremlin.

"Ce n'est pas forcément leur faute, a-t-il poursuivi, c'est plutôt leur malheur, parce que ce sont de jeunes élites politiques, de jeunes Etats. Ils sont entrés récemment en politique, en apportant tous leurs complexes et leurs blessures historiques. Ce qui est dommage, c'est qu'ils tentent de faire en sorte que leurs complexes et leurs blessures deviennent communs à l'ensemble de l'Union européenne."

"Il est naturel que nous nous y opposions, et nos principaux partenaires de l'UE ne peuvent pas ne pas voir ces tentatives. Je suis persuadé que nous saurons neutraliser ensemble cette tendance négative", a résumé l'assistant du président russe.

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