La croissance économique se chiffre à environ 6,9% par an, a-t-il relevé, précisant que le PIB russe s'était accru de 7,7% depuis le début de l'année (en rythme annuel).
En 2000, lorsqu'il est entré dans ses fonctions présidentielles, 30% de la population russe vivait au-dessous du seuil de pauvreté, a rappelé Vladimir Poutine. Depuis, le nombre de pauvres a été divisé par deux et représente aujourd'hui 15%, selon lui. Ce chiffre pourrait atteindre 10% d'ici à 2009-2010 et rejoindre ainsi l'indice moyen en Europe.
La Russie s'est acquittée de toutes ses dettes, dont le montant avait été catastrophique pour l'économie du pays, et a pu afficher le rapport dette extérieure/PIB le meilleur d'Europe, a-t-il fait remarquer.
Le montant des réserves de change russes est le troisième au monde. Au lieu d'un reflux de capitaux, on assiste aujourd'hui à un afflux rapide de capitaux en Russie.
Parmi les problèmes non résolus, le chef de l'Etat russe a cité la grande disparité des revenus et le problème démographique, soulignant que la lutte contre la pauvreté était une des tâches principales dans une perspective à court terme.