"Nous aspirons non pas à la confrontation, mais à un dialogue sur un pied d'égalité, en tenant compte des intérêts mutuels", a-t-il indiqué dans une interview accordée le 1er juin à Novo-Ogarevo aux médias des pays du G8.
"Nous ne jugeons pas nécessaire de dramatiser. Si nous exposons notre point de vue ouvertement, honnêtement et fermement, cela ne signifie pas que nous recherchons la confrontation", a-t-il expliqué.
L'intérêt a été, durant toute l'histoire, le principe fondamental des rapports entre les Etats, a souligné Vladimir Poutine. "Mais plus ces rapports devenaient civilisés et plus il devenait évident qu'il fallait comparer ses intérêts à ceux des autres pays. Il faut savoir rechercher des compromis lors du règlement des problèmes les plus complexes", a-t-il fait remarquer.
"Si nous étions parvenus à rétablir dans l'arène internationale la capacité à rechercher des compromis", nous aurions pu prévenir plusieurs crises auxquelles s'est heurtée la communauté internationale, a avancé M. Poutine.
"L'une des difficultés principales réside dans le fait que certains interlocuteurs internationaux estiment que leur avis est un axiome, a indiqué le président russe. Evidemment, cela ne contribue pas à la création d'une atmosphère de confiance, ce qui est, à mon avis, primordial pour rechercher des solutions non seulement mutuellement acceptables, mais aussi optimales".
