Test réussi d'un nouveau missile de croisière russe

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Le test d'un nouveau missile de croisière russe sur la base du système d'armes Iskander, réalisé la semaine dernière, a été couronné de succès, a annoncé lundi le premier vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov.
MOSCOU, 4 juin - RIA Novosti. Le test d'un nouveau missile de croisière russe sur la base du système d'armes Iskander, réalisé la semaine dernière, a été couronné de succès, a annoncé lundi le premier vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov.

"Nous avons des données de contrôle objectives, y compris photographiques, qui démontrent le succès des essais. Le missile ne s'est écarté que d'un mètre du point d'atterrissage prévu", a-t-il indiqué en conseil des ministres.

Le système d'armes Iskander-M, version modernisée de l'Iskander, est susceptible de neutraliser des systèmes de défense antiaérienne et antimissile ainsi que des aéronefs au sol. Une rampe de lancement contient deux missiles dotés d'ogives de 480 kg chacun, la portée du tir oscillant entre 50 km et 280 km. L'équipe de pièce comprend trois personnes. La marge d'erreur au contact de la cible ne dépasse pas deux mètres.

L'Iskander-M peut utiliser aussi bien des missiles de théâtre que des missiles de croisière de haute précision.

Le 31 mai dernier, le président russe Vladimir Poutine a indiqué que le test du nouveau missile et la possibilité de retrait du Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE) étaient une réponse aux mesures unilatérales, rigoureuses et injustifiées des Etats-Unis qui s'étaient retirés du traité ABM et avaient décidé de déployer des éléments de leur bouclier antimissile en Europe. Lors d'une conférence de presse à Vienne, le 23 mai dernier, le chef de l'Etat russe avait qualifié le projet de bouclier antimissile américain en Europe de "chose absolument nuisible".

En janvier dernier, les Etats-Unis ont demandé à la République tchèque et à la Pologne d'accueillir sur leur sol des éléments du bouclier antimissile américain pour parer à d'éventuelles attaques venant d'Iran ou de Corée du Nord. Moscou qui se sent menacé a exprimé à plusieurs reprises son hostilité au projet malgré les assurances américaines.

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