Systèmes de DCA S-400: entrée en service reportée

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Le plus récent des systèmes de défense antiaérienne russes, le S-400, deviendra opérationnel non pas à partir du 1er juillet prochain mais plus tard, écrit le quotidien Gazeta se référant au commandant en chef de l'Armée de l'air russe Alexandre Zelenine.
MOSCOU, 13 juin - RIA Novosti. Le plus récent des systèmes de défense antiaérienne russes, le S-400, deviendra opérationnel non pas à partir du 1er juillet prochain mais plus tard, écrit le quotidien Gazeta se référant au commandant en chef de l'Armée de l'air russe Alexandre Zelenine.

Selon lui, la date d'entrée en service effective du système est reportée pour des "raisons objectives".

Son prédécesseur à ce poste, Vladimir Mikhaïlov, avait promis que deux régiments des troupes de la Défense antiaérienne recevraient tous les ans ces systèmes, en premier lieu dans la Russie centrale.

Le système S-400 Trioumf garantit l'interception de missiles de théâtre et de bombardiers dans un rayon de 400 km et certains de ses modèles peuvent être installés à bord de navires de guerre. Selon les experts, son efficacité est presque deux fois plus élevée que celle du Patriot PAC-3, l'arme principale de la DCA américaine.

Mais si d'un point de vue technique le Trioumf est la perfection même, son entrée en service effective se heurte à plusieurs problèmes. Premièrement, le S-400 n'a pas encore passé les tests d'homologation. Deuxièmement, selon la source au ministère de la Défense citée par le journal Gazeta, on étudie actuellement des changements de structure pour l'ensemble de la DCA de la Région militaire de Moscou. Il est probable, écrit le quotidien, qu'il s'agit de diviser ce système en deux: l'un protègera des installations stratégiques précises, l'autre couvrira un espace donné en fonction des directions. Mais il y a une autre explication à ce retard. Le système russe de la DCA de l'armée de terre russe est prévu pour riposter à une attaque de cibles de grandes dimensions, autrement dit de bombardiers stratégiques ou de missiles de croisière. Ces paramètres datent de la période des années 1960-1980, lorsque la doctrine militaire soviétique était fondée sur la confrontation avec l'Occident et où tous les systèmes de missiles sol-air - S-200, S-300 et S-400 - avaient été créés en fonction de cette donne. Mais, comme l'a expliqué au journal l'expert militaire russe Alexandre Tsyganok, le problème numéro un pour les systèmes DCA dans le monde entier consiste aujourd'hui à atteindre des objectifs de faibles dimensions et peu visibles. Selon l'expert, il y a trois mois, le ministère de la Défense a commencé à élaborer les fondements d'une réunification des systèmes de destruction d'aéronefs de grandes et de faibles dimensions.

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