Poutine met en garde contre les tentatives d'inoculer à la Russie le virus de la culpabilité historique

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La Russie n'admettra pas qu'on lui inocule le virus de la culpabilité historique, a déclaré le président russe Vladimir Poutine.
MOSCOU, 21 juin - RIA Novosti. La Russie n'admettra pas qu'on lui inocule le virus de la culpabilité historique, a déclaré le président russe Vladimir Poutine.

"Il est intolérable qu'on cherche à nous faire assumer une quelconque culpabilité historique. Notre Etat, comme tous les autres, a eu des problèmes dans son Histoire et d'autres en ont eu de bien plus terribles", a noté le président russe en rencontrant jeudi les participants à la réunion nationale des enseignants de sciences sociales.

"Nous n'avons pas recouru aux armes nucléaires contre la population civile, ni n'avons déversé de produits chimiques sur des milliers de kilomètres carrés ni largué sur un petit pays plus de bombes que pendant la Seconde guerre mondiale, mais tout cela a eu lieu au Vietnam", a rappelé le président russe.

"Nous n'avons pas eu de régime nazi", a-t-il ajouté.

"Nous partons du fait que le principe fondamental de l'organisation de tout Etat consiste à s'orienter sur les besoins des citoyens et sur leur protection, la démocratie est le moyen d'organiser notre Etat", a indiqué le président.

La démocratie "non seulement ne s'oppose pas à l'Etat tel quel mais elle est aussi un moyen d'organiser la société et l'Etat".

Commentant l'avis du professeur d'histoire Vladislav Golovanov qui a estimé que l'"Histoire est une réserve abandonnée par ses gardiens et envahie par des braconniers falsificateurs", le président a dit ne pas apprécier "cette comparaison avec une réserve".

"Un pays est un milieu d'habitation naturel et vivant qui doit exister d'après les règles établies par la société elle-même", a noté Vladimir Poutine.

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