Selon un partenaire d'Ernst & Young en CEI, Alexandre Ivlev, trois facteurs permettent à la Russie de se tailler une place parmi les cinq pays les plus attrayants pour les investisseurs étrangers: les revenus importants rapportés par les investissements, la croissance rapide du marché de consommation et le niveau élevé d'instruction et de compétence des personnels russes.
L'étude constate toutefois que tout en occupant une position remarquable en ce qui concerne son attrait pour les investisseurs, la Russie est passée de la neuvième à la treizième place pour le nombre de projets d'investissements. Bien que l'Europe arrive toujours en tête de liste pour le montant des investissements étrangers directs, l'Europe de l'Ouest, l'Europe centrale et l'Europe de l'Est ont perdu 13 points par rapport à l'année 2006 dans la notation reflétant leur attrait pour les investisseurs. Ces points sont allés à la Chine et à l'Inde qui parviennent désormais à concurrencer l'Europe à l'échelle planétaire.
"Des mesures d'ensemble sont nécessaires pour rendre l'Europe en général et la Russie en particulier plus à même d'attirer les investissements. S'agissant de la Russie, bien que des efforts substantiels soient déployés pour améliorer l'image de ce pays aux yeux des investisseurs potentiels, il importe d'incarner dans des projets concrets l'opinion positive qui est en train de se former sur ses possibilités d'investissement", indique l'étude.
Selon les analystes d'Ernst & Young, d'ici à 2050, les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) pourraient - avec l'Indonésie, le Mexique et la Turquie - prendre place parmi les sept marchés les plus puissants du monde. Il est toutefois à noter qu'afin de pouvoir profiter des avantages offerts par les investissements étrangers, ces pays doivent élever la transparence, l'ouverture et l'objectivité dans la gestion de leurs affaires économiques, estiment les experts d'Ernst & Young.
