"Après la réalisation de ce premier projet, les lignes à grande vitesse seront construites plus rapidement car une base réglementaire nécessaire sera déjà élaborée. La Russie manque en ce moment de la législation ayant trait à la circulation à grande vitesse", a expliqué le président de RZD.
Ainsi, selon lui, en réalisant le projet de ligne Moscou-Saint-Pétersbourg, des problèmes ont surgi en matière d'aliénation de terrains et de formalités inhérentes.
A terme, un chemin à grande vitesse pourrait lier Moscou à Nijni-Novgorod et des lignes pareilles seront posées dans l'Oural et en Extrême-Orient russe, a annoncé Vladimir Iakounine.
Le gouverneur de la région de Nijni-Novgorod, Valeri Chantsev, a de son côté annoncé qu'une conférence avec la participation d'experts japonais et consacrée à la création en Russie de chemins de fer à grande vitesse se déroulerait dans le chef-lieu de région le 11 juillet.
La société RZD et la région de Nijni-Novgorod devraient prochainement instituer un groupe de travail en vue d'étudier le projet de ligne à grande vitesse qui reliera la capitale régionale à Moscou. Une fois réalisé, elle permettra de réduire le temps de voyage entre deux villes, qui est de 5 heures actuellement, à une heure et demie (Moscou et Nijni-Novgorod sont distants de 390 km).
Début avril, en visite de travail au Japon, le gouverneur Chantsev avait débattu avec les dirigeants du groupe Sumitomo de la possibilité de construire la voie ferrée à grande vitesse entre Moscou et Nijni. A l'issue de ces négociations, il avait annoncé aux journalistes que la société japonaise avait une "attitude positive" envers ce projet.