Le président tchétchène insiste sur un troisième mandat consécutif pour Poutine

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Le président tchétchène Ramzan Kadyrov qui s'était à plusieurs reprises dit favorable à un troisième mandat consécutif pour le chef d'Etat russe en place a estimé que Vladimir Poutine qui doit quitter son poste en mars 2008 doit encore rester au pouvoir.
MOSCOU, 12 juillet - RIA Novosti. Le président tchétchène Ramzan Kadyrov qui s'était à plusieurs reprises dit favorable à un troisième mandat consécutif pour le chef d'Etat russe en place a estimé que Vladimir Poutine qui doit quitter son poste en mars 2008 doit encore rester au pouvoir.

"J'espère bien que le pouvoir législatif russe fera preuve de sagesse politique en adoptant la loi permettant à Poutine de se présenter pour un troisième mandat consécutif. Je ne vois pas d'alternative politique à cet homme", a déclaré le président tchétchène dans un entretien accordé à RIA Novosti jeudi et consacré aux 100 premiers jours de son entrée en fonction.

Vladimir Poutine lui-même s'était dit contre tout amendement constitutionnel en ce sens. Pourtant, de nombreux hommes politiques, dont Sergueï Mironov, président du Conseil de la Fédération (sénat russe), se prononcent en faveur d'une reconduite du président en place dans ses fonctions.

"S'il y a un changement au pouvoir, cela ne se répercutera pas que sur la République de Tchétchénie", a estimé Ramzan Kadyrov.

A son avis, Vladimir Poutine est à l'origine de la renaissance économique et spirituelle de la Russie, grâce à quoi on a commencé à compter avec elle sur la scène internationale.

Ramzan Kadyrov affirme appartenir à l'équipe du président en place. "Oui, je suis un homme de Poutine", affirme-t-il.

Commentant les craintes de certains experts qu'à l'avenir le président tchétchène risque de devenir excessivement indépendant et "ingouvernable", Ramzan Kadyrov a indiqué qu'il disposait déjà d'une très grande autonomie d'action.

"Mon objectif principal consiste à rétablir la république et à garantir à ses habitants la stabilité politique et économique, afin que personne n'ait envie de se laisser subjuguer par des idées qui nous sont profondément étrangères (...). L'homme qui n'a pas faim et qui a l'âme tranquille n'aspire pas à une indépendance abstraite ou à des idées néfastes pour lui-même", a estimé Ramzan Kadyrov.

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