Un monument aux victimes de la terreur bolchevik doit être érigé en Russie (Vladimir Loukine)

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MOSCOU, 14 août - RIA Novosti. Un monument national aux victimes de la terreur bolchevik doit être érigé en Russie, a estimé mardi à Moscou lors d'une conférence de presse intitulée "1937: mémoire et enseignements" le délégué russe aux Droits de l'Homme, Vladimir Loukine.

"Je voudrais que le principal monument national aux victimes de la terreur bolchevik soit érigé dans notre pays au nom de l'Etat ", a-t-il dit notamment.

Selon Vladimir Loukine, un tel monument doit être édifié essentiellement avec l'argent de l'Etat.

"Il va sans dire qu'il serait bon que l'opinion et les particuliers y participent également", a-t-il ajouté.

A part cela, Vladimir Loukine a insisté sur la création d'un musée international car la grande particularité de la terreur de 1937 résidait justement, selon l'ombudsman russe, dans son caractère international.

Cela dit, il a tenu à rappeler qu'on disposait aujourd'hui des preuves documentées concernant près de deux millions de victimes, dont 725.000 ont été exécutées pendant cette période entre l'automne 1936 et l'automne 1938. Vladimir Loukine est persuadé que toutes les archives d'Etat devraient être ouvertes, car il n'y a toujours pas de données exactes sur le nombre des victimes.

"Quant à moi, je suis prêt à insister énergiquement auprès des organismes d'Etat sur la nécessité d'ouvrir complètement ces archives", a noté le délégué russe aux Droits de l'Homme.

Et d'ajouter qu'on estimait auparavant que Staline avait signé de sa main l'ordre d'exécution de quelque 5.000 personnes, mais selon de récentes études, il s'agit d'au moins 40.000 personnes. "Et ce n'est pas encore définitif, car toutes les archives ne sont toujours pas ouvertes au public", a supposé Vladimir Loukine.

Selon ce dernier, les archives en question doivent être ouvertes à l'intention des historiens.

"Les historiens pourraient étudier ces documents dans un musée qui reste à créer", a précisé l'ombudsman.

En conclusion, le délégué aux droits de l'homme de Russie, Vladimir Loukine, a promis d'aborder le thème de 1937 lors d'un entretien avec le président Poutine.

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