Radar de Gabala: Moscou espère une entente entre les participants aux négociations de Bakou (MID)

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MOSCOU, 3 septembre - RIA Novosti. La Russie espère qu'une approche commune sera arrêtée lors des négociations sur l'utilisation conjointe du radar de Gabala qui auront lieu la semaine prochaine à Bakou, a déclaré lundi aux journalistes le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

Il a précisé que conformément aux ententes intervenues entre Vladimir Poutine et George W. Bush, les experts russes et américains devaient définir une approche commune des questions relatives au déploiement d'un bouclier antimissile américain.

"Le président russe a formulé une conception bien motivée et permettant de lever tous les soupçons quant aux menaces de prolifération balistique contre lesquelles les Etats-Unis proposent de déployer un système ABM en Europe de l'Est", a indiqué M. Lavrov.

Selon lui, si les experts considèrent l'initiative de la Russie sans parti pris, "il sera facile de constater l'efficacité de notre approche".

Le ministre russe a rappelé que le premier round de consultations avait eu lieu à Washington et que le round suivant devait se tenir à Moscou. Une fois ces consultations terminées, les experts qui y participent, présenteront les résultats de ces rencontres aux ministres des Affaires étrangères de leurs pays respectifs.

Les parties intéressées visiteront le radar de Gabala pour mieux connaître ses possibilités, a fait savoir M. Lavrov. "Nous espérons que cette visite sera fructueuse et que les performances du radar seront appréciées à leur juste valeur par les spécialistes américains", a ajouté le chef de la diplomatie russe.

Le 7 juin dernier, lors du sommet du G8 à Heiligendamm, le président russe Vladimir Poutine avait proposé à son homologue américain George W. Bush d'utiliser en commun le radar de Gabala (loué par la Russie à l'Azerbaïdjan) en qualité d'alternative au déploiement d'un bouclier américain en Europe de l'Est. Selon M. Poutine, l'utilisation conjointe de ce radar rendrait également inutile l'installation de systèmes de frappe russes près des frontières de l'Union européenne.

Pour motiver leur intention d'implanter un radar en République tchèque et des missiles intercepteurs en Pologne, Washington cite la menace émanant, à son avis, de l'Iran. Moscou trouve que les arguments américains ne sont pas convaincants et considère que le déploiement d'un système ABM près des frontières de la Russie met sa sécurité nationale en danger.

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