"L'assassinat de Russes n'est pas seulement un crime effroyable, c'est aussi une provocation. Certains cherchent à démontrer que les Russes ne sont pas les bienvenus dans le Caucase du Nord", a-t-il avancé.
M. Kadyrov considère cependant que le Caucase du Nord "ne s'embrasera pas".
"Dans notre république, ainsi qu'en Ingouchie, c'est une fête quand les Russes reviennent. Nous avons le devoir de les protéger, et nous le ferons", a souligné Ramzan Kadyrov.
La situation s'est à nouveau envenimée en Ingouchie suite à une série d'assassinats visant des habitants de nationalité russe de la république. Vendredi dernier à Nazran le médecin en chef d'un centre de transfusion sanguine et un policier ont ainsi été assassinés. Le 31 août à Karaboulak, la famille d'une institutrice avait été massacrée. Le 16 juillet, dans la stanitsa (village) d'Ordjonikidzevskaïa, avait déjà été perpétré l'assassinat d'une institutrice et de ses enfants. Au cours de leurs obsèques deux jours plus tard, une explosion avait fait 11 victimes.
En outre, les unités militaires déployés sur le territoire ingouche sont la cible d'attaques de plus en plus fréquentes.
