"Tout n'est pas perdu, il reste encore une bonne dose d'optimisme", a affirmé le président russe.
Il a souligné que les Etats-Unis et la Russie avaient des approches différentes de l'ordre du jour international, le tout étant selon lui de savoir par quels moyens il fallait résoudre les problèmes, "par la confrontation, en brandissant les armes, ou par la voie des négociations".
Les Etats-Unis prévoient l'installation d'un radar de leur défense antimissile en République tchèque et de missiles antimissiles en Pologne, afin de se protéger d'une éventuelle menace iranienne. Moscou ne reconnaît pas les arguments des Etats-Unis, et considère le déploiement d'éléments du bouclier antimissile à proximité de ses frontières comme une menace à l'encontre de sa sécurité nationale.
Dans le cadre du sommet du G8 en Allemagne, le président russe avait proposé aux Etats-Unis l'utilisation commune à des fins de défense antimissile du radar de Gabala, que la Russie loue à l'Azerbaïdjan, ce qui permettrait aux Etats-Unis de renoncer à l'installation d'éléments de l'ABM en Europe de l'Est.
Vladimir Poutine a en outre proposé l'utilisation conjointe du radar en chantier d'Armavir, dans le sud de la Russie.
Des consultations sur la question sont actuellement en cours.