"On pourrait s'entendre au cours du mois qui reste pour déboucher sur la signature d'un accord sur cet oléoduc", a indiqué le responsable gouvernemental russe.
"Notre position se résume à ceci: cela doit être justement un accord sur la construction d'un oléoduc et non un accord à long terme sur les livraisons de pétrole", a expliqué Alexandre Joukov.
Selon lui, les sociétés russes et chinoises doivent s'entendre sur les termes des livraisons, l'accord intergouvernemental devant concerner uniquement le chantier de l'oléoduc.
La branche de l'oléoduc Sibérie orientale - Pacifique menant à la Chine pourrait offrir une capacité annuelle de 30 millions de tonnes de pétrole, avait déclaré en juillet dernier à Pékin le ministre russe de l'Industrie et de l'Energie, Viktor Khristenko.
"Le projet d'oléoduc prévoit la construction d'une branche vers la Chine qui partira de Skovorodino (région de Tchita). La capacité de cette branche pourrait être de 15 millions de tonnes dans un premier temps, puis de 30 millions quand le système fonctionnera à plein rendement", avait-t-il indiqué.
Selon M. Khristenko, la capacité totale du projet s'élèvera à 80 millions de tonnes de pétrole par an.
