Vladimir Poutine a comparé le déploiement du bouclier antimissile en Europe à la crise de Cuba

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Le déploiement d'éléments du bouclier antimissile américain en Europe ressemble à la crise de Cuba de 1962, a déclaré le président russe Vladimir Poutine au cours de la conférence de presse finale du sommet Russie-UE.
MAFRA (Portugal), 27 octobre - RIA Novosti. Le déploiement d'éléments du bouclier antimissile américain en Europe ressemble à la crise de Cuba de 1962, a déclaré le président russe Vladimir Poutine au cours de la conférence de presse finale du sommet Russie-UE.

Commentant les projets des Etats-Unis de déployer le bouclier antimissile en Europe, Vladimir Poutine a déclaré que des actions analogues de l'URSS avaient entraîné la crise de Cuba au milieu des années 60.

"Pour nous, la situation est technologiquement semblable. Nous avons retiré les restes des bases du Vietnam et de Cuba, mais des menaces apparaissent à proximité de nos frontières", a indiqué le président.

Mais, il n'y a heureusement aucune crise de Cuba, a-t-il dit.

Vladimir Poutine a rappelé que la Russie n'avait pas résilié le traité ABM, que cela avait été fait par les Etats-Unis. "Nous leur avions demandé de ne pas le faire, mais ils ont décidé de déployer l'infrastructure de la défense antimissile à proximité de nos frontières", a rappelé Vladimir Poutine.

Ces dernières années, les rapports entre la Russie et les Etats-Unis ont subi des changements substantiels.

"Je suis entièrement d'accord avec le président George Bush que nous ne sommes plus ennemis, mais partenaires. Nos relations personnelles avec le président George Bush aident beaucoup à régler les problèmes de ce genre, je peux dire que c'est mon ami, tout comme il m'appelle son ami", a déclaré Vladimir Poutine.

Les problèmes technologiques en matière de sécurité sont très importants pour la Russie, c'est pourquoi Moscou a proposé à Washington toute une série de mesures communes, mesures à prendre "non seulement avec les Américains, mais aussi avec les Européens", a souligné le président russe.

Il a rappelé que la Russie avait proposé de définir les menaces communes, les paramètres du système, ainsi que ceux de l'accès démocratique à ce système.

"Malheureusement, nous n'avons pas encore reçu de réponses à nos propositions, notamment à celle d'ouvrir du Centre d'information commun sur le lancement de missiles à Bruxelles auquel les Européens participeraient de plein droit", a déclaré le chef de l'Etat russe.

Il a mis l'accent sur un fait positif : les préoccupations russes ont été entendues par les Américains.

"Je l'ai constaté au cours de la récente visite de la Secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et du Secrétaire américain à la Défense à Moscou. Nous avons compris que nos préoccupations étaient entendues et que nos partenaires réfléchissaient au moyen de neutraliser les menaces qu'on crée, à notre avis, pour notre pays".

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