"La mortalité des volatiles va augmenter", a-t-il déclaré au retour d'une visite sur le terrain aux côtés des volontaires du Fonds mondial pour la nature (WWF).
"Tous les oiseaux condamnés ne sont pas encore morts, car la migration vers le sud se poursuit, attirant dans la zone de plus en plus de volatiles qui s'empêtrent dans le mazout", a-t-il précisé.
"Les oiseaux mazoutés sont condamnés à une mort certaine si personne ne se charge de les sauver", a-t-il ajouté.
Selon lui, "il existe précisément maintenant une chance d'aider de nombreux oiseaux, qui ne font que commencer à arriver dans la zone".
M. Kozlitine a en outre critiqué les autorités qui "n'organisent pas le sauvetage des oiseaux, et au contraire limitent et compliquent l'activité des volontaires".
Selon le vétérinaire, les oiseaux meurent principalement de déshydratation, d'épuisement et d'hypothermie. L'association de protection des oiseaux a auparavant expliqué que les oiseaux mazoutés doivent être nettoyés grâce aux moyens habituels puis réchauffés.