Le diplomate russe a fait cette déclaration mercredi à Rome à la Conférence de haut niveau consacrée à la célébration du 10e anniversaire de la Convention anti-corruption de l'OCDE.
Alexandre Yakovenko a informé les participants à la conférence de Rome des mesures adoptées depuis ces dernières années par la Russie dans la lutte contre la corruption, y compris en matière de renforcement de la législation anti-corruption sur la base des standards internationaux.
"Le caractère transfrontalier de la corruption impose le développement d'une large coopération internationale dans ce domaine, et nous sommes prêts à collaborer. Notre disposition à coopérer dans la lutte contre la corruption est confirmé, entre autres, par la participation active de la Russie aux activités appropriées de l'Organisation des Nations Unies, du G8, du Conseil de l'Europe, du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), de la Communauté des Etats indépendants (CEI) et d'autres organisations globales et régionales. L'année 2006 a été particulièrement fructueuse pour nous sur ce plan, la Russie a ratifié la Convention de l'ONU contre la corruption et la Convention du Conseil de l'Europe sur la responsabilité pénale pour corruption", a dit le vice-ministre russe des Affaires étrangères.
Et d'ajouter que la Russie agit énergiquement au sein de la communauté des renseignements financiers du monde, qu'il s'agisse du Groupe Egmont ou du
Groupe d'Action financière (GAFI), qui lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
L'OCDE est une organisation économique internationale des pays industrialisés reconnaissant les principes de la démocratie représentative et du libre échange, créée en 1948. Elle représente à elle seule près de 60% du produit intérieur brut (PIB) du monde. Elle regroupe 30 pays, y compris la majorité des Etats membres de l'Union européenne (UE), les Etats-Unis, le Canada, l'Australie et le Japon. En mai dernier, la Russie a été invitée à s'engager dans les négociations d'adhésion à l'OCDE.