"Nous n'avons vu rien de neuf dans ces propositions. Peut-on en effet parler de propositions constructives si l'on propose à la Russie de devenir le supplément gratuit de la troisième zone de positionnement du bouclier antimissile américain?" a déclaré à la presse le chef de l'Etat-major Iouri Balouïevski.
En citant le proverbe "Le chien aboie, la caravane passe", le général russe a souligné que la Russie ne pouvait pas accepter le rôle du chien.
Plus tôt, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, se disait "déçu" par les propositions écrites des Etats-Unis en matière de défense antimissile, tout en soulignant que la Russie ne renonçait pas dialogue avec Washington.
Les Etats-Unis demandent à la République tchèque et à la Pologne d'accueillir sur leur sol des éléments du bouclier antimissile américain pour parer à d'éventuelles attaques venant d'Iran ou de Corée du Nord. Moscou, se sentant menacé, a exprimé à plusieurs reprises son hostilité envers ce projet malgré les tentatives américaines pour rassurer la Russie.