Auparavant, un fonctionnaire du QG de l'OTAN a fait savoir sous couvert de l'anonymat à RIA Novosti que M. Rogozine était attendu à Bruxelles dans une semaine ou deux.
Le secrétaire général de l'OTAN a précisé que M. Rogozine se rendait au QG de l'Alliance à titre d'ambassadeur de la Fédération de Russie.
"Il n'y vient pas en homme politique, mais en diplomate", a fait remarquer Jaap de Hoop Scheffer.
Cela dit, il a supposé que l'arrivée d'un nouvel ambassadeur ne changerait rien dans le format du travail du Conseil Russie-OTAN.
"Je pense qu'il fera dans le cadre du Conseil Russie-OTAN justement ce qu'un ambassadeur doit faire", a précisé le secrétaire général de l'Alliance.
"J'attends la poursuite du dialogue en présence de M. Rogozine", a indiqué Jaap de Hoop Scheffer, ajoutant qu'il "restait malheureusement des divergences entre la Russie et l'OTAN sur toute une série de questions".
Parmi ces questions, le secrétaire général de l'OTAN a cité le Kosovo, le bouclier antimissile et le Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE).
Interrogée sur son attitude face à l'élargissement de la présence de la Marine de guerre russe en Méditerranée, le secrétaire général de l'OTAN a rappelé qu'un bâtiment de surface russe participait déjà à l'opération antiterroriste Active Endeavour menée par l'Alliance dans cette partie du monde.
Jeudi, le service de presse du président russe a fait savoir que Vladimir Poutine avait signé le décret sur la nomination de Dmitri Rogozine représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de l'Alliance de l'Atlantique Nord en remplacement de Konstantin Totski à ce poste.
